Né à Tivaouane, au Sénégal, en 1942, EL Hadji Malick SY est le fils ainé de fait d’EL Hadji Abdoul Aziz SY Dabbâgh et de Sokhna Tabara GAYE. Il débute ses études coraniques auprès de grands maîtres comme :
EL Hadji Tidiane SY Mbeur,
Cheikh Ndiaye Mâbèye,
Serigne Babacar SY Mansour, l’actuel khalife général des
Puis, il commence ses humanités dans les sciences islamiques. Ainsi, il apprend chez les maîtres suivants :
Il débute ses études coraniques auprès de grands maîtres comme :
EL Hadji Tidiane SY Mbeur,
Cheikh Ndiaye Mâbèye,
Serigne Babacar SY Mansour, l’actuel khalife général des
Puis, il commence ses humanités dans les sciences islamiques. Ainsi, il apprend chez les maîtres suivants :
Cheikh Hassan Bôp,
Cheikh Mouhamadou Lamine Kébé,
Cheikh EL Hadji Adama
Plus tard, il poursuit ses études supérieures en Arabie-Saoudite 1962-1965, puis il part en Egypte où il obtient son baccalauréat en 1967. Puis, il s’inscrit à l’université Al-Azhar, à la faculté des sciences islamiques et juridiques où il est diplômé en 1973.
C’est ainsi qu’il retourne au pays auprès de son père EL Hadji Abdoul Aziz SY alors khalife général de la confrérie tidiane qu’il seconde dans sa noble mission, celle d’éducation, enseignement et instruction.
Brillant universitaire à la science pure et au cœur purifié, EL Hadji Malick SY est l’un des intellectuels arabes les plus brillants au Sénégal qui se distingue par sa grande maitrise des sciences religieuses, sa perception du Livre d’Allah, sa culture générale et la clairvoyance de ses analyses qui insuffle à l’entendement humain une nouvelle dimension dans la compréhension lucide des textes islamiques.
Il a été enseignant en langue arabe au lycée John. F. Kennedy de Dakar de 1974 à 1976 et chercheur au bureau d’orientation de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (U.C.A.D).
EL Hadji Malick SY Dabbâgh a travaillé avec la maison de la finance islamique (Dâr Al-mâl Al-islamî) comme membre dans le corps de contrôle islamique. Son siège se trouve à Genève. Parmi ses collègues, membres de cette maison, on peut citer, entre autres :
Mohamed Fayçal, fondateur de la maison de la finance islamique,
Cheikh Mouhamed Khâtar, président,
Docteur Yûsuf Qaradâwi,
Monsieur Imad Abdoul Khalîl Imayd / Pr à la faculté de droit islamique,
Monsieur Karouma Châh, jurisconsulte officiel de la république du
A la fin de chaque année, les membres organisent une assemblée générale, soit à Londres ou à Istanbul ou à Islamabad, pour faire le bilan de leurs activités.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il effectue beaucoup de missions que son père lui confie. Il participe à de grandes conférences et sommets islamiques dans le monde arabe et dans les pays islamiques.
Appelé affectueusement Serigne Maodo, il a très tôt embrassé la confrérie tidiane, à l’âge de 16 ans, par l’intermédiaire de son oncle Mouhamadou Habib SY.
Ainsi, vit Serigne Maodo. Il s’attache à la voie tracée par son grand-père et est très engagé dans la promotion de la paix et de la concorde entre les musulmans et particulièrement entre les familles religieuses de ce pays. Il s’érige toujours en barrière contre le comportement d’individus qui se servent des confréries soufies pour semer la haine et le désordre dans les rangs des musulmans. Il avertit ces chicaneurs qui ont créé mille et une anicroches à la pratique religieuse :
La prétention démesurée est devenue dans nos habitudes une nouvelle religion à la tour
La religion est devenue une marchandise exposée dont le prix est la fortune et le prestige.
Le sectarisme a détruit nos rapports existentiels et effacé les symboles de la religion pour ne pas dire son
Chacun favorise son maître, l’aime de tout son être, magnifie son autorité et le protège.
S’il donne un avis,[1]même par pire ignorance, on le Ses avis et ses vues sont forcément les seules vérités à suivre.
Nous vivifions la religion par le savoir et non par le mythe ou le racisme, moins le sectarisme entretenu.
Seulement par le savoir, les vertus et l’étroite observance de notre Livre et de la Sunna de Ahmed.
Pour confirmer son attachement à ses valeurs qu’il adore tant, il a maintes fois effectué des visites de courtoisies à Touba, Léona Niassène, Medina Baye, Mbour, Louga, Thianaba, Thiès, Ndiassâne, Fouta, Medina Gounass, Yoff, etc.
Homme de lettres et poète fécond, EL Hadji Malick SY Dabbâgh a sous sa signature, une œuvre littéraire très riche par la qualité des principes défendus. Malheureusement toujours sous forma manuscrite. Il est aussi signataire de beaucoup de préfaces, de dédicaces et de discours publiés et d’articles scientifiques dans les revues arabes nationales et internationales.
C’est dans ces poèmes tous éloquents qu’on trouve le caractère sérieux et sublime de la poésie didactique et vertueuse qui émane d’un cœur à l’état pur.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il effectue beaucoup de missions que son père lui confie. Il participe à de grandes conférences et sommets islamiques dans le monde arabe et dans les pays islamiques.
Homme de vertus et de son temps, très écouté et toujours au-devant de ce qu’il ordonne. Dans ses sorties très courues, il ordonne le bien et interdit le mal dans le seul but de rappeler aux hommes les multiples relations qui les lient au Seigneur, à la société et à la nature.
Très engagé dans la préservation des valeurs qui fondent la république, il lutte toujours pour que le monde en général et le Sénégal en particulier soit un creuset de stabilité et d’harmonie, une espace de dialogue sincère, d’expression libre et de fidélité dans l’action dans le respect des valeurs religieuses et républicaines où chacun peut parvenir à ses fins.